La Sensibilité à certains Médicaments (MDR1)
9 races apparentées à la famille des colleys, dont les bergers australiens, sont sensibles à certains médicaments (MDR1) qui leur sont toxiques.
En effet, lorsque le gêne dominant MDR1 (MultiDrug Resistance) est muté, la protéine correspondante (MDR1-PGP), dont la fonction est d’expulser les molécules toxiques hors du système nerveux central, est inactive. Elle ne peut alors pas remplir sa fonction de neuroprotecteur.
Ces molécules toxiques concernent certains anti-puces, vermifuges, antidiarrhéiques et certains anesthésiants. Les vétérinaires avertis font attention à ne pas donner certaines molécules notamment l'Ivermectine (qui est un antiparasitaire) ou le loperamide (anti-diarrhéique).
Attention lorsque vous donner un antipuce ou un vermifuge à votre berger australien, je préconise de toujours demander l'avis de son vétérinaire avant d'administrer un médicament à son chien.
Réalisant systématiquement le test MDR1 à chacun de nos reproducteurs, les acquéreurs de nos chiots sauront s'ils sont susceptibles d'être sensibles ou non (selon les tests qui ne réflètent pas toujours la réalité).
Important, plus de la moitié (54% exactement selon le laboratoire Antagène) des bergers australiens en France sont +/- ou -/- au MDR1 donc sensibles, les chiens (-/-) étant plus sensibles que les chiens (+/-). Il ne s'agit pas d'une maladie (no stress), ça nécessite juste des précautions à prendre lorsqu'on choisit un vermifuge ou un anti-puce notamment. A savoir, 85% des colleys sont sensibles également à cette molécule et ils se portent très bien si des précautions sont prises en amont. Il semblerait que les chiens pourtant testés non sensibles (+/+) développent tout de même certaines réactions aux vermifuges / anti-puces.
Nous ne pouvons bien-sûr pas évincer les reproducteurs sensibles de la reproduction, Antagène et le club de race nous le déconseille également, étant donné que le taux de Bergers Australiens sensibles est plus important que les non sensibles et des tares bien plus importantes sont à prendre en compte sans oublier le taux de consanguinité. La race du Berger Australien est d'une beauté incroyable, avec un caractère incroyable et une éducation facilitée mais c'est l'une des races qui comporte le plus de maladies génétiques, des tests existent pour la plupart afin de faire les meilleurs choix de mariage possible mais la perfection n'existe pas dans la nature, nous devons donc faire des choix et fixer des priorités, le MDR1 n'en fait pas parti puisque des alternatives existent, priorisant pour nos chiots qu'ils soient indemnes aux autres maladies bien plus graves.
La plupart des herbivores (caprins, ovins, bovins, équins) sont traités par Ivermectine. Il semblerait qu'après digestion, la molécule présente dans les excréments se détériore rapidement (quelques heures au soleil, dissoute sous l'eau de pluie). Néanmoins, pour limiter tout risque même infime, il est préférable que les chiens de race Colley, Berger Australien, Shetland, Berger Blanc Suisse,..., ne soient pas en contact direct avec leurs excréments la semaine qui suit leur vermifuge (ou avec les seringues, cela va de soi). En règle général, les chiens ne se régalent pas des excréments issus d'espèces herbivores, ils préfèrent ceux des carnivores, bien plus riches en protéines.
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En effet, lorsque le gêne dominant MDR1 (MultiDrug Resistance) est muté, la protéine correspondante (MDR1-PGP), dont la fonction est d’expulser les molécules toxiques hors du système nerveux central, est inactive. Elle ne peut alors pas remplir sa fonction de neuroprotecteur.
Ces molécules toxiques concernent certains anti-puces, vermifuges, antidiarrhéiques et certains anesthésiants. Les vétérinaires avertis font attention à ne pas donner certaines molécules notamment l'Ivermectine (qui est un antiparasitaire) ou le loperamide (anti-diarrhéique).
Attention lorsque vous donner un antipuce ou un vermifuge à votre berger australien, je préconise de toujours demander l'avis de son vétérinaire avant d'administrer un médicament à son chien.
Réalisant systématiquement le test MDR1 à chacun de nos reproducteurs, les acquéreurs de nos chiots sauront s'ils sont susceptibles d'être sensibles ou non (selon les tests qui ne réflètent pas toujours la réalité).
Important, plus de la moitié (54% exactement selon le laboratoire Antagène) des bergers australiens en France sont +/- ou -/- au MDR1 donc sensibles, les chiens (-/-) étant plus sensibles que les chiens (+/-). Il ne s'agit pas d'une maladie (no stress), ça nécessite juste des précautions à prendre lorsqu'on choisit un vermifuge ou un anti-puce notamment. A savoir, 85% des colleys sont sensibles également à cette molécule et ils se portent très bien si des précautions sont prises en amont. Il semblerait que les chiens pourtant testés non sensibles (+/+) développent tout de même certaines réactions aux vermifuges / anti-puces.
Nous ne pouvons bien-sûr pas évincer les reproducteurs sensibles de la reproduction, Antagène et le club de race nous le déconseille également, étant donné que le taux de Bergers Australiens sensibles est plus important que les non sensibles et des tares bien plus importantes sont à prendre en compte sans oublier le taux de consanguinité. La race du Berger Australien est d'une beauté incroyable, avec un caractère incroyable et une éducation facilitée mais c'est l'une des races qui comporte le plus de maladies génétiques, des tests existent pour la plupart afin de faire les meilleurs choix de mariage possible mais la perfection n'existe pas dans la nature, nous devons donc faire des choix et fixer des priorités, le MDR1 n'en fait pas parti puisque des alternatives existent, priorisant pour nos chiots qu'ils soient indemnes aux autres maladies bien plus graves.
La plupart des herbivores (caprins, ovins, bovins, équins) sont traités par Ivermectine. Il semblerait qu'après digestion, la molécule présente dans les excréments se détériore rapidement (quelques heures au soleil, dissoute sous l'eau de pluie). Néanmoins, pour limiter tout risque même infime, il est préférable que les chiens de race Colley, Berger Australien, Shetland, Berger Blanc Suisse,..., ne soient pas en contact direct avec leurs excréments la semaine qui suit leur vermifuge (ou avec les seringues, cela va de soi). En règle général, les chiens ne se régalent pas des excréments issus d'espèces herbivores, ils préfèrent ceux des carnivores, bien plus riches en protéines.
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