Les dysplasies hanches et coudes
Il faut compter 350€/chien pour vérifier les dysplasies hanches + coudes. En effet, les radios sont réalisées sous anesthésie générale (obligatoire) et interprétées par le professeur Genevois (seul interprète reconnu en France pour la race du Husky). Les radios ne peuvent être faites qu'après l'âge de 12 mois. Toutefois, il n'y a aucune obligation légale pour un éleveur de réaliser ces tests.
Actuellement, aucun éleveur n'est capable de certifier que leurs chiots ne deviendront pas dysplasiques ou que leurs reproducteurs ne sont pas issus d'une lignée dysplasique puisque les recherches actuelles ne permettent pas de déterminer quels gènes sont impliqués dans la dysplasie. On sait seulement qu'il en faut un certain nombre pour développer la maladie. Comme le souligne très bien la SCC, tous les chiens peuvent être des porteurs sains puisqu'ils transmettent chacun un certain nombre de gènes (sans développer eux-même de dysplasie). C'est pourquoi, il est courant que des chiens deviennent dysplasiques alors que leurs deux parents soient sains.
Selon la CSI (commission scientifique internationale) et le professeur Didier fau, la maladie a une transmission à déterminisme polygénique : il existe plusieurs gènes qui ne sont pas situés sur un seul chromosome. Au moment de la reproduction, ces gènes vont se répartir de façon aléatoire, ceci explique qu'une même progéniture peut avoir des animaux sains comme atteints. Il faut atteindre un certain nombre de gènes pour que la maladie se développe.
Symptômes :
La dysplasie de la hanche provient d'une malformation de l'articulation coxo-fémorale qui apparaît durant la croissance et qui entraine une instabilité articulaire et le développement d'arthrose. Toutes les races peuvent être concernées par cette affection, mais les plus touchées sont les races lourdes et charpentées ainsi que certaines races moyennes à grandes (ex: berger allemand, Golden retriever, ...). Le plus souvent, les deux hanches sont atteintes.
La dysplasie du coude génère une instabilité de l’articulation qui entraîne la formation d’arthrose. Dans un cas sur deux, l’atteinte est bilatérale (touche les 2 côtés). La dysplasie du coude touche principalement les chiens en croissance de taille moyenne à grande. C'est une affection orthopédique qui touche les jeunes animaux. Elle est responsable de douleurs qui se manifestent par des boiteries au niveaux des pattes avant et peut évoluer vers une dégradation du cartilage articulaire : l’arthrose.
Comme chez les humains, l’arthrose chez le chien est une maladie qui s'accentue avec l’âge. Une prise en charge précoce permet de retarder les effets de l’arthrose chez le chien notamment une adaptation alimentaire ainsi que l'abstention de sport intensif et en maintenant une activité physique régulière et un poids normal.
Selon la SCC :
Guide juridique de vente de la SCC : "Les chiots naissent avec des hanches saines. Ils ne deviendront dysplasiques que durant leur croissance et à la faveur prépondérante de facteurs environnementaux, autrement appelés facteurs extérieurs ou facteurs d'élevage. Le mot "élevage" s’entend ici comme entretien.
Les facteurs extérieurs sont principalement : l’excès pondéral, l’excès d’exercice, les mauvaises postures et les conditions d’habitat. Selon la CSI (commision scientifique internationale), "de nombreux facteurs ont été incriminés pour modifier l'expression de la dysplasie : nutrition, taille, taux de croissance, exercice, volume des masses musculaires pelviennes, concentration en oestrogènes chez la mère, ...".
Toujours selon les termes de la SCC : "La dysplasie des hanches est en effet une maladie génétique à hérédité de faible à moyenne, en ce que deux parents dysplasiques des hanches engendreront 20 à 40% de descendants qui deviendront à leur tour dysplasiques. Le déterminisme génétique indique donc un faible effet additif des gènes, puisque l’effet des facteurs d’environnement est prépondérant dans l’apparition de la maladie.
La dysplasie des hanches est une maladie polygénique, nécessitant la mutation d’au moins vingt gènes, pour que le sujet hérite d’une génétique pouvant exprimer la dysplasie. Elle se diffère ainsi des maladies génétiques autosomales, résultant de l’expression d’un seul gène non-muté et donc localisable sur un chromosome. Les maladies autosomales sont quant à elles congénitales."
Actuellement, aucun éleveur n'est capable de certifier que leurs chiots ne deviendront pas dysplasiques ou que leurs reproducteurs ne sont pas issus d'une lignée dysplasique puisque les recherches actuelles ne permettent pas de déterminer quels gènes sont impliqués dans la dysplasie. On sait seulement qu'il en faut un certain nombre pour développer la maladie. Comme le souligne très bien la SCC, tous les chiens peuvent être des porteurs sains puisqu'ils transmettent chacun un certain nombre de gènes (sans développer eux-même de dysplasie). C'est pourquoi, il est courant que des chiens deviennent dysplasiques alors que leurs deux parents soient sains.
Selon la CSI (commission scientifique internationale) et le professeur Didier fau, la maladie a une transmission à déterminisme polygénique : il existe plusieurs gènes qui ne sont pas situés sur un seul chromosome. Au moment de la reproduction, ces gènes vont se répartir de façon aléatoire, ceci explique qu'une même progéniture peut avoir des animaux sains comme atteints. Il faut atteindre un certain nombre de gènes pour que la maladie se développe.
Symptômes :
La dysplasie de la hanche provient d'une malformation de l'articulation coxo-fémorale qui apparaît durant la croissance et qui entraine une instabilité articulaire et le développement d'arthrose. Toutes les races peuvent être concernées par cette affection, mais les plus touchées sont les races lourdes et charpentées ainsi que certaines races moyennes à grandes (ex: berger allemand, Golden retriever, ...). Le plus souvent, les deux hanches sont atteintes.
La dysplasie du coude génère une instabilité de l’articulation qui entraîne la formation d’arthrose. Dans un cas sur deux, l’atteinte est bilatérale (touche les 2 côtés). La dysplasie du coude touche principalement les chiens en croissance de taille moyenne à grande. C'est une affection orthopédique qui touche les jeunes animaux. Elle est responsable de douleurs qui se manifestent par des boiteries au niveaux des pattes avant et peut évoluer vers une dégradation du cartilage articulaire : l’arthrose.
Comme chez les humains, l’arthrose chez le chien est une maladie qui s'accentue avec l’âge. Une prise en charge précoce permet de retarder les effets de l’arthrose chez le chien notamment une adaptation alimentaire ainsi que l'abstention de sport intensif et en maintenant une activité physique régulière et un poids normal.
Selon la SCC :
Guide juridique de vente de la SCC : "Les chiots naissent avec des hanches saines. Ils ne deviendront dysplasiques que durant leur croissance et à la faveur prépondérante de facteurs environnementaux, autrement appelés facteurs extérieurs ou facteurs d'élevage. Le mot "élevage" s’entend ici comme entretien.
Les facteurs extérieurs sont principalement : l’excès pondéral, l’excès d’exercice, les mauvaises postures et les conditions d’habitat. Selon la CSI (commision scientifique internationale), "de nombreux facteurs ont été incriminés pour modifier l'expression de la dysplasie : nutrition, taille, taux de croissance, exercice, volume des masses musculaires pelviennes, concentration en oestrogènes chez la mère, ...".
Toujours selon les termes de la SCC : "La dysplasie des hanches est en effet une maladie génétique à hérédité de faible à moyenne, en ce que deux parents dysplasiques des hanches engendreront 20 à 40% de descendants qui deviendront à leur tour dysplasiques. Le déterminisme génétique indique donc un faible effet additif des gènes, puisque l’effet des facteurs d’environnement est prépondérant dans l’apparition de la maladie.
La dysplasie des hanches est une maladie polygénique, nécessitant la mutation d’au moins vingt gènes, pour que le sujet hérite d’une génétique pouvant exprimer la dysplasie. Elle se diffère ainsi des maladies génétiques autosomales, résultant de l’expression d’un seul gène non-muté et donc localisable sur un chromosome. Les maladies autosomales sont quant à elles congénitales."
Comme indiqué sur le site de la Société Centrale Canine (guide juridique de la vente) : pour les dysplasies des hanches, "les stades A et B sont autant valables l’un que l’autre sur le thème de la dysplasie. Le stade B est un état sensiblement normale non-assimilé à de la dysplasie. Il n’est pas un état de dysplasie naissante. Le stade B se décline du stade A en raison d’infimes imperfections à l’image, souvent dues à la qualité du cliché, lesquelles en toutes hypothèses n’appartiennent pas au domaine de la dysplasie. Il n’existe pas de risque accru de dysplasie à faire reproduire un sujet HD-B plutôt qu’un sujet HD-A. Le stade A n’est pas meilleur que le stade B."
Résultats Dysplasies des Hanches :
A = aucun signe de dysplasie coxo-fémorale
B = état sensiblement normal
C = dysplasie légère
D = dysplasie moyenne
E = dysplasie sévère
Résultats Dysplasie des Coudes :
ED0 = absence de dysplasie des coudes
ED-SL = stade limite
ED-1 = dysplasie légère
ED-2 = dysplasie moyenne
ED-3 = dysplasie sévère
Pour conclure, la multitude de facteurs génétiques et environnementaux qui influencent la dysplasie rendent la prédiction de cette maladie relativement difficile.
En notre élevage, nous avons fait le choix de dépister tous nos reproducteurs dès leur 12 mois afin de leur apporter les soins nécessaires dès leur plus jeune âge s'ils sont dysplasiques, et ce pour leur bien-être futur, mais vous avez compris après la lecture de cette Rubrique que leur résultat ne peut être interprété comme un pronostic pour leurs chiots.
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A = aucun signe de dysplasie coxo-fémorale
B = état sensiblement normal
C = dysplasie légère
D = dysplasie moyenne
E = dysplasie sévère
Résultats Dysplasie des Coudes :
ED0 = absence de dysplasie des coudes
ED-SL = stade limite
ED-1 = dysplasie légère
ED-2 = dysplasie moyenne
ED-3 = dysplasie sévère
Pour conclure, la multitude de facteurs génétiques et environnementaux qui influencent la dysplasie rendent la prédiction de cette maladie relativement difficile.
En notre élevage, nous avons fait le choix de dépister tous nos reproducteurs dès leur 12 mois afin de leur apporter les soins nécessaires dès leur plus jeune âge s'ils sont dysplasiques, et ce pour leur bien-être futur, mais vous avez compris après la lecture de cette Rubrique que leur résultat ne peut être interprété comme un pronostic pour leurs chiots.
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